23 juin. Santander en Espagne.
Il est 15h. Le jeune est parti avec le responsable de marche. Je suis seule. Avec l intention de rentrer à Lille me ressourcer. Je vais chercher un billet de bus pour Irun. De là le lendemain je prendrai le train pour Lille. Le bus est à 18h40. J ai du temps à tuer. Je le tue en allant me baigner dans l océan, ma première et seule baignade! Rapide et froide!!
Et puis l heure approche et j ai la sensation que tout va trop vite, que j ai plein de trucs a faire avant de partir, quels trucs je sais pas mais pleins!!!
Je ne prends pas le bus. Je change mon ticket pour le lendemain. Je suis sonnée, K.O. Et je ne sais pas ce que je fous là ni ce que je veux faire ni rien du tout. Y a plus personne à l intérieur de moi. Vidée. Je retourne à l auberge. Et le mec qui tient l auberge, un ancien d un grand âge, il capte direct que ça va pas, et en un regard de compassion il permet à ma tristesse de sortir. Alors je me rends compte et je ressens à quel point je suis triste et perdue. Ces hospitaleros sur le camino c est fou le pouvoir de compassion qu ils ont!! Ce n est pas la première fois que l un d eux me fait tant de bien, c était pareil dans mes moments de déperdition avec le jeune. Bref il me fait du bien, et je me reconnecte tout doucement avec moi même et mes émotions.
Et puis viennent la certitude et l évidence que je ne dois pas rentrer sur Lille. Je dois marcher. Et je suis sur un chemin, pourquoi ne pas y rester!? J y reste...
Ah mais le jeune est dessus aussi avec son nouvel accompagnant!!! Ça fout la merde le risque de se recroiser... Ok c est son chemin et pas le mien.
Il est tard je vais dormir la nuit porte conseil...
Et demain je ne ferai rien d autre que prendre mon temps et pas trop réfléchir.
Il est 15h. Le jeune est parti avec le responsable de marche. Je suis seule. Avec l intention de rentrer à Lille me ressourcer. Je vais chercher un billet de bus pour Irun. De là le lendemain je prendrai le train pour Lille. Le bus est à 18h40. J ai du temps à tuer. Je le tue en allant me baigner dans l océan, ma première et seule baignade! Rapide et froide!!
Et puis l heure approche et j ai la sensation que tout va trop vite, que j ai plein de trucs a faire avant de partir, quels trucs je sais pas mais pleins!!!
Je ne prends pas le bus. Je change mon ticket pour le lendemain. Je suis sonnée, K.O. Et je ne sais pas ce que je fous là ni ce que je veux faire ni rien du tout. Y a plus personne à l intérieur de moi. Vidée. Je retourne à l auberge. Et le mec qui tient l auberge, un ancien d un grand âge, il capte direct que ça va pas, et en un regard de compassion il permet à ma tristesse de sortir. Alors je me rends compte et je ressens à quel point je suis triste et perdue. Ces hospitaleros sur le camino c est fou le pouvoir de compassion qu ils ont!! Ce n est pas la première fois que l un d eux me fait tant de bien, c était pareil dans mes moments de déperdition avec le jeune. Bref il me fait du bien, et je me reconnecte tout doucement avec moi même et mes émotions.
Et puis viennent la certitude et l évidence que je ne dois pas rentrer sur Lille. Je dois marcher. Et je suis sur un chemin, pourquoi ne pas y rester!? J y reste...
Ah mais le jeune est dessus aussi avec son nouvel accompagnant!!! Ça fout la merde le risque de se recroiser... Ok c est son chemin et pas le mien.
Il est tard je vais dormir la nuit porte conseil...
Et demain je ne ferai rien d autre que prendre mon temps et pas trop réfléchir.
